De temps en temps, j’ai des surprises…
bien concentré sur mon ordinateur, je me lève les yeux et un dromadaire apparait.
Je sors dehors et crie à l’homme sur le dromadaire de venir me voir ! Na yan …
Il arrive à pas de de dromadaire. Les salutations se font dans un respect inouï.
Cet homme me dit qu’il arrive de goromgorm au nord du Burkina Faso. En fait, il
est installé dans ce village, mais lorsque l’argent se fait rare, surtout en
saison sèche, ils partent à dos de dromadaire faire un peu de
« nomadisme », afin de trouver de l’argent.
Il fait asseoir le dromadaire et
demande au dromadaire : E foli kè ! En fait, il veut que le dromadaire me salue.
Le dromadaire se couche la tête au sol et reste dans cette position
d’obéissance pendant quelques secondes. Cette majestueuse bête écoute presque
plus qu’un chien et c’est assez impressionnant.
Si ce n’est pas à Solenzo que j’en
vois, c’est dans les villages des environs. La dernière fois, j'ai vu deux
hommes avec leur dromadaire à kouka à 40km d’ici.Toujours impressionnant de s'imaginer le nombre de kilomètres qu'ils ont dû parcourir pour s
e rendre jusqu'ici.
En m’informant, on me dit que de
plus en plus les gens ne sont plus nomades. Ils s’installent à un endroit et y
demeurent. Cependant, quelques groupes peuls restent toujours nomades, mais se sédentarisent
un peu… Par exemple, ils peuvent rester 9 mois à un endroit et ensuite bouger
vers un autre endroit. L’idée est de suivre les saisons, les récoltes et les
cours d’eau.
Pas besoin de se poser ces
questions au Québec, tout nous vient directement sur la table ou à même le
robinet. Est- ce qu’on est chanceux, chanceux ou non reconnaissant ?
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