jeudi 13 juin 2013

La vie sans électricité



Début mai environ 42 degrés survole le thermomètre et au même moment une panne d’électricité arrive. Pour ma part, je croyais bien que l’électricité allait revenir dans les heures qui suivent.  Au courant de la journée, les discussions s’orientaient sur le manque d’électricité que nous avions dans notre grand village. Mon amie Maï m’annonce avec grand désarroi que le dynamo  « la génératrice » est brisée. Dans ma tête, je me dis un trois jours sans électricité sa peut être réalisable, faisable… Cependant, elle m’annonce que personne ici à Solenzo n’a les capacités de réparer ce qui est brisé et que la pièce doit être réparée à Ouagadougou ou bien, qu’une nouvelle pièce doit être commandée de la France. Les yeux grands, je lui demande combien tout cela peut bien prendre de temps. Elle me dit minimum trois semaines. Environ 1 semaine et demi s’est écoulée sans même avoir un brin d’électricité ; rien du tout. Après ce temps, ils ont installé une génératrice qui procurait 4 heures d’électricité par jour par secteur. Il y a 4 secteurs à Solenzo. Un quatre heures d’électricité par jour n’est pas mal, mais c’est quand même vivre sans électricité…  

En fait, ce qui me dérange le plus, n’est pas d’avoir l’inaccessibilité à mon ordinateur, ou la lumière pour m’éclairer, c’est plutôt de boire de l’eau chaude quand il fait 42 degrés à l’extérieur. L’eau chaude d’accord, mais il y a le ventilateur aussi. Que fait-on pour se rafraichir ? Aucune idée ! Si quelqu’un a une idée dite le moi je pourrais prévoir la prochaine fois !

De plus, à Solenzo, l’eau est puisée pour la plupart des gens dans des puits à ciel ouvert. Sinon, il y a une pompe qui fonctionne à l’électricité. Adama est la personne qui me m’amène de l’eau de la pompe lorsque j’en ai de besoin, sauf lorsqu’il n’y a plus d’électricité… Je dois donc moi-même partir de chez moi faire 200 mètres et revenir avec un sceau d’eau sur la tête. Ensuite, une fois le seau d’eau déposé, je retourne au puits parce qu’un seul voyage n’est pas suffisant pour me laver ou laver encore mes assiettes sales. Vivre cette panne d’électricité est selon plusieurs une expérience à vivre…O.K, mais plus jamais S.V.P

Le manque d’électricité est bien beau, mais on fait quoi sans électricité. Le jour on tente de travailler et encore là c’est difficile. E ce moment, je suis en train de monter une formation sur l'allaitement maternel exclusif, mais sans électricité, c'est un peu plus difficile.
 L’après-midi on en profite pour se reposer et le soir… On s’assoit à l’extérieur, on cause, on écoute le silence ( même si je suis convaincue qu’on ne peut pas l’écouter) et on regarde les étoiles ! Une de mes anciennes professeures appellerait sans doute ça « chiller ». Et bien j’aurai jamais autant « chiller » que ce mois sans électricité ! Après 1 mois l'électricité est revenu ce début juin et je peux ,enfin, vous donner des nouvelles via mon blog !


Je me dirigeais vers Dédougou, afin d'aller sur internet suite au manque d,électricité dans on village. Une arrêt c'est imposé au fleuve mouhoun avec mon ami Zakaria. J'avais juste le gout de sauter à l'eau, afin de me rafraichir mais je me suis retenu...Ensuite de retour vers Solenzo !