vendredi 8 février 2013

Les préparatifs avant la brousse



Arrivée en terres africaines, les préparatifs n’auront jamais été aussi intenses. Même pas les pieds débarqués de l’avion que j’avais une rencontre au CECI(centre d’étude et de coopération international) & EUMC (entraide universitaire mondiale du canada), afin de rencontrer mes coéquipiers de travail sympathique et de parler boulot. À travers une réunion, gogogo je devais penser à ce qu’il fallait apporter à Solenzo, car en brousse, il n’y a pas tout ce que j’ai de besoin. En passant par les ustensiles, au Vélo, les achats sont nombreux. En 2 jours, j’ai dû faire une liste de débile : cuisinière, petit frigo, bidon d’eau, transformateur de courant, matelas, oreiller et j’en passe. La créativité devait être aussi au rendez-vous : me laver avec un seau d’eau: non merci ! J’ai acheté un robinet avec un grand seau (dont le robinet aura été relié).Ensuite, il ne suffit plus qu’à aller puisé l’eau et le tour est joué, j’ai ma douche. Bon un semblant de douche, mais au moins ce n’est pas un lavage à la mitaine. Un an dans la brousse, je peux me permettre ce luxe.
Mercredi matin le 23 janv, nous sommes descendus avec mon chauffeur Issouf et les deux partenaires du projet PASME dans le gros confort de la toyota vers Bobo dioulasso à environ 350 KM au sud de Ouagadougou : la capitale. Bobo est le centre économique du Burkina et est situé à environ 150 km au sud-est de mon village. La route était longue, mais au moins mon hôtel était réconfortant. J’ai eu le temps d’acheter mes derniers éléments avant de partir pour la brousse le lendemain matin. J’ai même eu le temps de gouter au maquis (bar) du coin. Je retrouve, enfin, ce beat africain génial.
Le jeudi matin est arrivé et direction Solenzo : mon nouveau village pour la prochaine année. La première journée, j’ai fait la rencontre de mes coéquipiers de travail local, j’ai ensuite faire mes salutations à la gendarmerie, à la police question de sécurité. Beaucoup de choses se sont produites durant ce temps... J’ai dû trouver une maison où me loger, une femme pour faire le ménage, un gardien de nuit pour ma sécurité et un menuisier pour me faire des moustiquaires. Ensuite, il fallait même que je trouve quelqu’un pour aller puiser mon eau chaque semaine. Voilà la raison qui a pris du temps à vous écrire. Retaper une maison et partir de 0 c’est du sport et tout ça en peu de temps. La semaine suivante le vrai travail commence enfin !

                        Enfin arrivée à Solenzo, Issouf notre chauffeur débarque mon stock. 

 Ma maison, chanceuse que je suis ! On la retape pour que je puise y vivre ! Ménage, moustiquaire,
                  meubles...et j'ai aussi des amis: chauves-souris, rats, coquerelles et fourmis !

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