La fin, mais qui aurai cru ? Je
me vois encore, il me semble que s’était hier, excité à l‘idée d’aller prendre
l’avion pour une nouvelle aventure. Un an s’est écoulé depuis ce temps et je
peux vraiment dire que mon périple s’est déroulé en un clin d’œil. Je n’aurai
jamais cru non plus résister à « tout ce que n’offre pas une brousse »
pendant un an. La seule expatriée dans cette brousse loin de tout, j’en ai
appris des choses. J’ai surtout appris à vivre en communauté avec les moyens du
bord et je ne vous mentirais pas si je vous dis que j’ai passée par toutes les
phases d’adaptation. Quelque fois, c’est
pour le mieux et d’autres fois le temps peut être plus long. Être éloigné de la
sorte, par contre, m’a fait réaliser à quel point cet expérience est unique en
son genre et c’est sans doute la première fois et la dernière fois que je
pourrais vivre une telle expérience.
J’en ai fait des choses durant
cet année, mais ceci n’aurait pas été possible sans la générosité des
Burkinabés. Je ne m’aurai pas adapté assez aisément, sans eux, ni même réaliser
avec succès mon mandat. J’en suis très reconnaissante et à la fois épanouit de
ce qu’il m’on apporter comme bagage; bagage culturel, bagage personnel et
bagage professionnel. J’ai, sans doute, payer le plus chère des surplus de
poids dans l’avion, mais j’en suis la plus heureuse et la plus accomplie.
Maintenant, bien que je n’ai pas
plus donnée de nouvelles fréquemment ni même appeler les personnes que j’aime à cause de mon
éloignement, je dois désormais retrouver mes proches, mes amis et ma vie
québécoise.
On dit que « je ne peux pas
changer le monde, mais je peux changer la vie d’une personne » J’espère
fortement que c’est ce que j’ai apporté en allant au Burkina. Si j’ai pu dire
une chose ou faire en sorte d’aider quelqu’un pour que cette personne à son
tour s’épanouisse, je dirais mission accomplie. Cela dit, j’ai appris une
chose, on y arrive petit à petit. Quand j’ai débarqué ici, je me disais que
c’est sans doute parce que tout le monde emploie « petit à petit »
que les choses ne changent pas vite… Or c’est à ce moment que je réalise que
rien n’est plus mauvais que de vouloir changer quelque chose vite, car forcément
ce sera voué à l’échec.
Bien entouré et choyé que j’ai
été durant cet année, j’en garde de très bons souvenirs et j’ai la tête pleine
d’espoir pour ce pays de grands envergures. J’en garde surtout des amis et des
anciens compagnons de travail hors du commun.
Maintenant on s'en va dans le "frette" de l'hiver québécois. Une différence de 45 %...On va se les geler ! Comme dirait certains Burkinabés; On va mourir dans ce froid là !!!!Et hop on retrouve le "pays des blancs".
Une belle équipe et un merci particulier à ceux-ci qui ont fait de mon séjour; un séjour doux et agréable. REVS + Solenzo |
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RépondreSupprimerDes beaux paroles, Lina. Je suis contente de t'avoir rencontré pendant mes dernier mois a Solenzo. Les expériences la bas changent vraiment la perspective et la personne....je sais que tu comprends.
RépondreSupprimerAll the best back in Quebec, my friend. Let's talk and reminisce soon.
Thank you Jorie ! It remind us who we are !:) Keep in touch ! If you have chance to come in Quebec some day you are welcome !! but before that skype time..next week ?
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